Abracadabra…

Vous est-il déjà arrivé de rêver d’un thérapeute fantastique (au sens propre du terme), d’un thérapeute magicien ? Celui qui vous ferait fermer les yeux et trouverait le bon bouton à l’intérieur de vous, le bouton magique sur lequel il lui suffirait d’appuyer pour régler tous vos problèmes. Je suis certaine que la majorité d’entre vous, en lisant ces mots, pensent : « non, évidemment, je sais que ce n’est pas magique »… cependant, en regardant d’un peu plus près, avec honnêteté, qui d’entre-nous, n’a jamais attendu que la personne qu’il consulte « le guérisse » en quelque sorte de ses maux. Après tout, n’est-ce pas un peu cet espoir qui nous pousse à nous faire accompagner ? Trouver une personne qui va lire dans nous (pas trop quand même), poser un diagnostic et trouver le bon traitement, comme ça, pouf.

Il existe aussi des personnes qui n’ont pas vraiment envie de savoir d’où vient leur problème. Celles-là voudraient juste qu’on leur enlève ce qui cloche comme on enlève une écharde. Savoir d’où elle vient et pourquoi elle se met toujours au même endroit, ça ne les intéresse pas vraiment.

C’est vrai pour beaucoup de disciplines thérapeutiques mais ça l’est en particulier pour l’hypnose, et l’imaginaire véhiculé par l’hypnose spectacle y est surement pour quelque chose. Pourtant, celui qui guide la séance d’hypnose n’est pas celui qu’on croit. Le praticien en hypnose suit la personne qui l’emmène là où il est nécessaire d’aller pour dépasser un comportement limitant, une phobie, une addiction… Le rôle principal du praticien serait alors de créer une relation de confiance qui va permettre à la personne de se mettre au travail pour elle-même en se sentant soutenue.